16 mars 2018

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Acheter un bien pour louer est une opération que font de nombreux français à un moment de leur vie. Qu’importe la motivation finale (retraite, patrimoine, revenus supplémentaires), il est important de bien réfléchir à la configuration du bien acheté, à sa situation géographique mais également à son potentiel de revente. Alors, existe-t-il un bien immobilier idéal et si oui, à quoi ressemble-t-il ?

Acheter un Logement avec le dispositif Pinel en 2019

Investir en loi Pinel est possible jusqu’en 2022 sous certaines conditions : – Acquérir un bien situé en zone A, A bis ou B1, neuf ou sous conditions de travaux – Ne pas acheter plus de 2 biens par an, pour un montant global n’excédant pas 300 000€ – Le logement doit être loué en tant que résidence principale durant 6 ans, 9 ans ou 12 ans. Le locataire ne pouvant faire partie du foyer fiscal de l’acquéreur (hors ascendants et descendants) En outre, le loyer est plafonné en fonction de la zone géographique dans laquelle se situe le bien, tout comme les revenus des locataires en n-2 au moment de la signature du bail.

Logement Pinel : les critères à prendre en compte avant d’investir

surface-petite-logement-ideal-pinel Aujourd’hui, 6 biens sur 10 acquis à des fins locatives sont des 2 pièces ou des studios. Les investisseurs privilégient en effet les appartements aux maisons pour une surface moyenne d’environ 45 m². Pour faire le meilleur choix entre prix d’achat et rendement et ainsi bénéficier d’une réduction d’impôt avantageuse via le dispositif Pinel, il est nécessaire de considérer un certain nombre de points essentiels :
  • La zone géographique d’implantation : A, Abis, B1 ? de cette zone dépend le loyer qui pourra être fixé par le propriétaire. Elle permet également de connaitre le plafond de ressources des locataires éligibles.
  • Ne pas perdre de vue l’objectif à long terme de l’achat : lieu d’habitat pour la retraite ? transmission aux ayants-droit ? constitution d’un patrimoine ? revente ? La réponse à cette question permettra de faire un choix plus précis et mieux adapté à chaque projet.
  • La croissance de la commune, son accessibilité, son cadre de vie, le bassin d’emploi, la sécurité du quartier : investir dans une commune où les offres d’emploi se font rares, où le climat est rude et qui ne compte que peu voire pas d’établissements scolaires aura forcément un impact sur le potentiel locatif du logement mais également sur son éventuelle revente. N’achetez pas un bien dans lequel vous ne souhaiteriez pas vivre vous-même.

Entre prix à l’achat et rentabilité : où se situe le logement le plus judicieux ?

Si l’on compare les différents barèmes, il apparaît pertinent d’investir dans un bien situé en zones A bis ou A qui sont les zones les plus intéressantes du point de vue des loyers et qui proposent le plafond de ressources le plus élevé pour les locataires. On peut notamment citer les villes de Lyon, Lille, Marseille ou Montpellier qui sont passées de la zone B1 à la zone A avec la révision du zonage du dispositif en 2018. Toutefois, le prix au m² dans ces communes peut être important. Il peut donc être intéressant de prendre en compte des communes de plus petites tailles où l’attrait et le bon vivre sont malgré tout au rendez-vous et où le pouvoir d’achat immobilier est parfois plus important. Clermont-Ferrand, Dijon, le Havre, Nantes, Rennes, Toulouse. Parce qu’on y trouve un cadre de vie agréable mais également de l’emploi, ces villes situées en zone B1 ont particulièrement la côte en 2019 !

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