La colocation : partager un logement pour réduire le montant du loyer
Louer son logement à plusieurs, voilà une solution pour faire des économies lorsque l’on a un petit budget et envie d’avoir de l’espace. Du côté des propriétaires, c’est également un moyen de trouver preneur pour un bien plus grand ou plus cher que les prix du marché.
La colocation peut rassembler des amis, des étudiants d’une même école ou des membres d’une même famille. Mais elle peut également être l’occasion de nouvelles rencontres lorsqu’elle est composée des personnes d’horizons différents, en France ou à l’étranger. Les locataires qui pour beaucoup sont de jeunes étudiants, voient dans la colocation un bon moyen de réduire le montant individuel du loyer puisque celui-ci est divisé par le nombre d’habitants.
Attention, toutefois, la colocation est un statut réglementé et encadré. Chaque colocataire doit ainsi signer un contrat de location pour bénéficier du droit au logement, et faire du bien immobilier sa résidence principale. Dans le cas contraire, il ne peut s’agir que d’un visiteur occasionnel.
À noter que les couples vivants en concubinage ou unis par un pacs ne sont pas contraints de signer un contrat de bail individuel.
Contrat de location individuel ou commun ?
Pour les propriétaires qui décident de proposer leur bien à la colocation, plusieurs options sont possibles. La première consiste à établir un seul contrat de location qui doit être signé par l’ensemble des colocataires. Dans ce cas, le loyer peut être versé chaque mois en une seule fois et non par chacun des habitants.
Pour se protéger contre les éventuels impayés ou les litiges qui pourraient survenir au sein de la colocation, le propriétaire peut également insérer au contrat une clause de solidarité. Tous les colocataires sont alors solidaires entre eux. Le montant total du loyer doit être payé chaque mois, cela même si l’un des résidents refuse de payer ou s’il quitte le logement. Cette clause implique également que les colocataires sont tous responsables des éventuelles dégradations commises au sein du logement.
Une autre option consiste à rédiger autant de contrats de location qu’il y a de colocataires. Ou plus exactement, de nombre de chambres. Dans ce cas, chaque bail porte sur une chambre qui devient alors nominative. Les autres pièces comme le salon, la cuisine ou les sanitaires deviennent des parties communes. Attention, toutefois, chaque chambre doit mesurer au moins 9 m² pour être louable individuellement.
Penser à la caution pour se prémunir contre le défaut de paiement
La colocation s’adressant le plus souvent à des jeunes ayant de faibles revenus, il est important pour les propriétaires d’imposer la présence d’un garant sur le contrat de location.
Il peut y avoir autant de garants que de colocataires. En cas de contrat de location unique assorti d’une clause de solidarité, le garant peut être contraint de payer la totalité du loyer en cas de défaut de paiement des colocataires.