15 janvier 2019

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A cause du durcissement de la fiscalité, la part des propriétaires optant pour l’immobilier locatif l’an dernier a chuté à 13 % contre 16 % en 2017. Mais avec l’entrée en vigueur de la loi ELAN, de nouvelles mesures plus favorables aux bailleurs, et au maintien de conditions de financement avantageuses, 2019 pourrait être une année de relance.

De nouveaux investisseurs en 2019 grâce à la loi ELAN ?

Les spécialistes l’ont déjà constaté depuis l’automne dernier, les taux d’intérêt extrêmement bas opèrent déjà une légère remontée. Un phénomène qui se confirme en ce début d’année, mais qui permet toujours d’emprunter dans des conditions plus qu’attractives. Une bonne nouvelle qui vient s’ajouter à une autre pour les propriétaires-bailleurs ainsi que les futurs acquéreurs, celle de l’entrée en vigueur de la loi ELAN. Si cette nouvelle loi logement a fait l’objet de nombreuses critiques, elle s’accompagne malgré tout de mesures favorables aux bailleurs, davantage que la précédente loi ALUR. Ainsi les « clauses résolutoires » qui permettront un meilleur encadrement des propriétaires en cas de défaillance de leurs locataires tout comme le bail mobilité, un contrat de location court et non-renouvelable à destination des salariés en déplacement et des étudiants en formation, pourraient convaincre de nouveaux investisseurs en 2019. L’année 2018 quant à elle, s’est soldée avec 13 % seulement de biens destinés à la location sur l’ensemble des biens acquis grâce à un prêt immobilier. Un chiffre en baisse de 3 points par rapport à l’année 2017.     investissement-2019-loi-elan-locatif

Des taux bas et des durées qui s’allongent

Compte tenu des conditions de financement toujours avantageuses, de nombreux projets immobiliers pourraient voir le jour en 2019. En effet, malgré les hausses infimes observées ces derniers mois, il est toujours possible d’emprunter en moyenne à 1,67 % sur 25 ans, 1,23 % sur 15 ans et 0,99 % sur 10 ans. Soit des mensualités d’environ 613,35 € pour un prêt de 150 000 € sur 25 ans. En pratique, cela permet d’investir dans un studio à Paris, un appartement de 36 m² à Lyon, de 56 m² à Lille, ou une maison de 85 m² au Havre. Et les emprunteurs ayant le meilleur profil peuvent également, comme à l’accoutumée, bénéficier de conditions de prêt encore plus avantageuses selon le projet et les conditions commerciales des banques. C’est notamment le cas de ceux qui disposent d’un apport personnel tout comme les acquéreurs qui privilégient les durées d’emprunt les plus réduites, qui ont subi le moins de variations depuis l’an dernier. À noter que l’année dernière, la durée moyenne des emprunts pour un projet immobilier a grimpé de 6 mois, permettant à davantage de ménages de concrétiser leur investissement.

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